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Historique.

C'est vers 1250 que l'on trouve écrit pour la première fois le nom de Harre, orthographié à cette époque Har.

Quelques siècles plus tard, en l'an 1628, le village de Harre se détachache définitivement de la paroisse d'Izier, pour devenir ainsi une paroisse indépendante. Possédant une chapelle dédiée à saint Lambert, il était tout à fait normal que l'on choisît saint Hubert comme patron de la nouvelle paroisse, l'histoire de ces deux saints étant liée. Durant les siècles qui suivent, le culte de saint Hubert à Harre est resté très vivant.

Le 6 décembre 1842, un rescrit de Rome permet à l'abbé Lamy de fonder une confrérie d'indulgences appelée "Confrérie du Glorieux Saint-Hubert". Celle-ci tombera peu à peu dans l'oubli.

Plus de cent ans après, le 6 novembre 1960, l'abbé Choque offre à la paroisse une relique de saint Hubert (parcelle de la sainte étole prélevée à Saint-Hubert en 1815) qu'il avait reçue de son père.

Au début des années '90, lors d'une exposition organisée par le comité culturel de Manhay sur les croyances populaires, Pascal Cornet apprend l'existence de cette confrérie. Désireux de maintenir les traditions et soucieux de promouvoir sa commune, celui-ci crée alors, avec l'aide de quelques amis, en 1995, une nouvelle confrérie. Après deux ans de stage, la "Confrérie du Glorieux Saint-Hubert" fait désormais partie du Conseil Noble de la Province de Luxembourg et du Grand Conseil des Traditions Gastronomiques de Wallonie et de Bruxelles.

 


Symbolique.

Sur l'écusson de la confrérie, on peut voir une clef. Cette clef est un fac-similé de celle qu'aurait reçue, d'après la légende, saint Hubert lors de son voyage à Rome. C'est pourquoi, notre emblème est composé d'une grande clef en fonte qui nous a été offerte par l'abbé Choque lors de la création de la confrérie.

Quant aux couleurs choisies, il s'agit du jaune (présent sur les drapeaux européen, belge et wallon) et du vert (couleur de la nature et de la chasse).

 


Attributions.

Les confréries utilisent un vocabulaire qui semble rébarbatif aux yeux des néophytes.

Les termes qui qualifient les différents membres de notre confrérie sont, pour la plupart, en rapport avec l'époque durant laquelle a vécu saint Hubert (mort en 772), époque qui est aussi celle de Charlemagne (né en 742, mort en 814).

On trouvera donc un Grand Maître du Palais et un Comte du Palais, titres existants vers l'an 700. Les autres membres portent le titre de "feudataire", suivi d'un qualificatif qui leur est propre.

 


Un peu de vocabulaire: (cfr Petit Larousse en couleurs)


Grand Maître du Palais : les maires du palais, appelés parfois préfets, princes ou ducs du palais, étaient les plus hauts dignitaires des royaumes francs, après les rois. À l'origine simples intendants du roi dans son palais, ils vont progressivement étendre leur pouvoir et leurs fonctions, à partir du VIIème siècle, jusqu'à se trouver en mesure de déposer les rois. Le Maire du Palais s'est transformé en Maître du Palais puis en Grand Maître du Palais pour les besoins de la confrérie.

Feudataire : vassal, possesseur d'un fief, qui devait foi et hommage à son suzerain.

Impétrant : personne qui obtient un titre, un diplôme, une charge.

Indiciaire : chroniqueur attaché au service d'un grand personnage.

Maquignon : marchand de chevaux et, par extension, marchand de bétail, notamment de bovins

Écuyer : jeune noble qui porte l’écu -le bouclier- d’un chevalier; il a pour charge de le servir et de s’occuper des chevaux, ceux de cérémonie et ceux destinés aux joutes et aux combats.

Centenier : officier chargé de fournir des contingents et d’assurer la protection des domaines royaux et des hommes.

La marelle : c'est un jeu enfantin, pratiqué le plus souvent dans la cour de récréation des écoles primaires ou élémentaires. Ce jeu participe au développement de l'enfant en lui apprenant à garder l'équilibre, à améliorer son adresse et aussi à compter. Ce jeu très ancien puisqu'on y jouait à Rome, est très pratiqué au moyen âge.

Buvetier : au moyen âge, le buvetier était le personnage chargé de tenir la buvette ou le cabaret établi près d'une juridiction.

Maître d’œuvre : à la fin du Haut Moyen Age, période à laquelle vécurent saint Hubert et Charlemagne, il existait des "maîtres d'œuvre", ces hommes d'expérience, formés à un art combinant les fonctions d’architecte, d’ingénieur, de dessinateur ou encore d'inventeur. Pivots de la réalisation du travail du début à la fin, une lourde responsabilité pesait sur leurs épaules. Ils étaient respectés et leur statut leur conférait des privilèges. Dans les diverses représentations, le maître d’œuvre porte un bonnet et une canne. Les attributs l’accompagnant sont le compas et l’équerre, instruments fondamentaux de la géométrie.

 

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